
Noureddine Benchekroun/ Bureau de Marrakech
L’appel lancé par le parti au pouvoir de l’Afrique du Sud pour expulser le Maroc de l’Union Africaine interfère avec les initiatives incessantes de plusieurs pays Africains pour l’expulsion des mercenaires du Polisario de cette Union continentale.
Quelle est la signification politique et juridique de ces actions centrées sur le conflit artificiel du Sahara marocain ?
Et quel est le but de la visite du Président du Parlement Africain aux camps de « Tindouf » ?
Le premier constat qui passe par la mémoire, c’est que l’appel à l’expulsion du Maroc émane du parti au pouvoir et non pas de l’État Afrique du Sud. Un appel qui a pour but de perturber les derniers mouvements pro- Marocain à l’initiative d’élites et hommes d’États Africains en vu de corriger l’erreur monumentale commise par l’Union- Africaine chez qui siège le pseudo- État Sahraoui en violation flagrante de la charte des Nations unies qui réglemente les conditions d’adhésion des Etats à ces genres d’organisations.
Pour la visite du Président du Parlement Africain, et à part sa nationalité ( Zembabwe), un pays hostile à l’intégrité territoriale du Royaume Chérifien, elle reste pour l’instant une mission de routine à caractère humanitaire et dont le rapport servirait à l’élaboration d’un projet de règlement commun en vu d’une solution urgente à ces
» séquestrés ». Mission, mandatée par l’Union Africaine et supervisée par les Nations-Unies.
Une telle initiative est louable et le Maroc ne s’est jamais opposé à de semblables visites. Mais si la mission prend une allure politique pour but de soutenir les séparatistes du Polisario, le Royaume du Maroc et comme à l’accoutumée riposterait à temps.
Revenant à l’Afrique du Sud pour dire que son hostilité au Maroc est très récente, sa reconnaissance de la pseudo république Sahrauie ne date que de 2004 après de multiples pressions Algériennes. Sachant que le Maroc et l’Afrique du Sud optent pour le même choix politique concernant leur relations avec l’Union Européenne, les États-unis d’Amérique et même Israël. Mais, ils demeurent concurrents pour le leadership économique de l’Afrique. La crainte de l’Afrique du Sud est d’autant plus grande de cette « invasion » économique inattendue du Maroc en Afrique. En effet, les Sociétés et les banques Marocaines gagnent du terrain avec un effort prospectif inégalé, source de l’actuelle inquiétude même des Francais qui se voient dépassés.
Pour stopper cette avancée, l’Afrique du Sud et récemment la France ne ménagent aucun effort pour déstabiliser le Royaume Chérifien.
Comme cité précédemment, l’appel à l’expulsion du Maroc de l’Union Africaine reste sans valeur juridique, primo, il est lancé par un parti politique et non par un État. Et en second lieu, l’existence de tout pays Africain au sein de cette union est associée à son adhésion en tant qu’Etat membre aux Nations Unies.
Partant de ce principe, l’on se demande toujours, comment une organisation continentale assujettie à la Charte des Nations Unies a enfreint toutes les lois en acceptant la pseudo » RASD ».?
Il est temps pour l’Union Africaine de rectifier cette grave erreur et de chasser ce » virus » source de plusieurs malaises dans le « corps » Africain.