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L’hors-jeu du Parlement Européen

Noureddine Benchekroun/ Bureau de Marrakech

La dernière résolution votée la semaine dernière par le parlement Européen ( P.E) contre le Maroc, n’était pas une surprise. Il semble qu’il y’ a eu une préparation pour parvenir à cette décision.

Pour commencer notre interprétation des faits, rappelons d’abord la dernière rencontre du ministre Marocain des affaires étrangères avec le haut-commissaire aux affaires étrangères et à la sécurité de l’Union européenne, Mr Josep Borrell. Au cours de cette rencontre, les deux responsables ont manifesté leur crainte quant aux tentatives et manœuvres répétées des différentes institutions de l’Union Européenne ( U.E) de faire du partenariat exemplaire avec le Maroc un sujet de marchandage pour plus de pression sur le Royaume Chérifien.

En effet cette crainte, a été déjà soulevée en 2021 par le ministre Marocain, et confirmée dans la réalité par les décisions du P.E en 2022.
Au cours de cette année, les questions posées concernant le Maroc ont dépassé les centaine, en plus de plusieurs projets d’amendements et quatre décisions.
Avec un tel élan concernant sa relation avec un seul pays, le P.E s’accuse lui-même quant à l’hostilité et les tentatives d’impliquer le Maroc.

Une telle hostilité s’explique par la phobie généralisée chez les Européens de la montée
 » imprévisible  » de cette force Maghrébine.
D’ailleurs, nous avons toujours en mémoire le rapport Européen qui détaille cette montée en puissance du Royaume du Maroc, qui est entrain de devenir une  » Turquie  » à l’ouest de la Méditerranée.
La crainte des Européens est d’autant plus grande lorsqu’ils voient leurs États dans des crises répétées et s’affaiblissent de jour en jour.
Outre, le Maroc a commencé à élargir l’éventail de ses partenariats, commençant par les États-Unis d’Amérique, Israël, Grande-Bretagne ( actuellement hors U.E ), sans oublier la Chine et l’Inde. Donc le pays est entrain de libérer son commerce de sa dépendance vis à vis de l’Europe.

Sur le plan juridique, la résolution du P.E est basée sur une raison terne concernant une personne et non la liberté de la presse. Et comme disait un parlementaire Européen: le P.E n’a pas le droit d’essuyer ses pieds dans la justice Marocaine.
Le fait de se donner le pouvoir de s’immiscer dans la justice d’un autre pays est une flagrante erreur. Outre, l’affaire soulevée est toujours devant la justice et elle est du droit public sans aucun lien avec la liberté d’expression.

D’autant plus, lorsqu’on fonde une résolution en se basant sur les rapports d’organisations douteuses, corrompues et ayant perdu toute crédibilité, le résultat ne peut être que de la sorte.
Le Maroc reste fort par ses institutions démocratiques, sa constitution et n’acceptera jamais quiconque s’immiscer dans les affaires qui relèvent de sa compétence conformément à la charte des Nations Unies.

Bref, le P.E vient d’être pollué par le gaz de notre voisin et les  » contrats gaziers  » ne vont pas tarder à être signés, ………le froid hivernal et la guerre en Ukraine font perdre la raison.

Marrakech le: 24/01/2023

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