L’élection présidentielle en Pologne a été fixée au 18 mai, avec un second tour le 1er juin si nécessaire.
Dans une période difficile pour l’Union européenne, le cabinet pro-UE du Premier ministre Donald Tusk cherche à gagner un allié au sein du palais présidentiel, alors qu’une guerre à grande échelle se déroule à ses portes en Ukraine et que le malaise règne au sein de la Commission européenne.
Le président de droite en exercice, Andrzej Duda, est en désaccord avec le gouvernement, bloquant la législation et condamnant sévèrement la politique gouvernementale.
Des élections en Pologne après la fin du mandat du président de 10 ans
Duda devrait quitter le pouvoir en août, mettant ainsi un terme à son deuxième mandat de cinq ans. Le président de la Diète, Szymon Holownia, a déclaré qu’il se présenterait à la présidentielle avec le parti centriste Pologne 2050, déjà présent dans la coalition au pouvoir.
En Pologne, le président ne dispose que de peu de pouvoirs, car le gouvernement décide de la politique intérieure et internationale. Son rôle consiste davantage à être le commandant suprême des forces armées, à coopérer avec le gouvernement, à proposer des lois, à opposer son veto aux projets de loi et à avoir son mot à dire sur les relations extérieures de la Pologne, mais il est généralement considéré comme une figure de proue.
La Coalition civique a choisi le maire de Varsovie Rafal Trzaskowski comme candidat à la présidence, tandis que Tusk, le leader du parti et ancien chef de l’Union européenne, a décidé de rester Premier ministre.
