Les insectes robots de la NASA et de la CIA
Un robot cafard noir développé par des scientifiques. Une technologie effrayante : des insectes robots envahissent les planètes, les zones sinistrées et sauvent des vies

C’est le jour que nous redoutions tous. Cette fois, c’est sérieux. Les choses sont devenues bien réelles. Des scientifiques du monde entier, dont certains travaillent pour la NASA, ont construit des machines miniatures qui battent des ailes comme des abeilles, sautent comme des puces et nagent même comme des sous-marins, le tout de la taille d’une humble mouche domestique. La CIA a même développé un « insectothopter » et l’a fait voler dans les années 70. Il y a de fortes rumeurs selon lesquelles elle n’a cessé de le perfectionner depuis. Mais pourquoi les scientifiques de la NASA et de la CIA fabriquent-ils des insectes robots ? La réponse est qu’ils sont petits, puissants et qu’ils pourraient bien vous sauver la vie !
Aujourd’hui, Euro Weekly News vous emmène au cœur des meilleurs laboratoires de micro-robotique de la planète pour vous révéler comment fonctionnent ces minuscules merveilles technologiques, pourquoi elles sont si incroyablement robustes et à quoi elles pourraient servir. Des missions de recherche vitales aux missions d’espionnage sournoises, ces acariens mécaniques pourraient transformer notre avenir… ou nous agacer à mort…
Sauter de joie – comme des puces sur Mars !
En sautant sur les surfaces, ces petits robots effrayants consomment bien moins d’énergie qu’un vol continu. Un drone qui ne peut voler que six minutes pourrait sauter et bondir pendant 50 minutes à la place – une astuce astucieuse pour explorer des endroits à faible gravité comme Mars. Imaginez un essaim de ces bestioles bondissantes, inspectant les cratères martiens à la recherche de vie. Si le prochain hélicoptère martien de la NASA est un « Ingenuity 2.0 », ne soyez pas surpris s’il saute plus qu’il ne bourdonne.
Des cafards bioniques à la rescousse
Mais ce n’est pas tout. HAMR est un robot rapide inspiré des cafards, capable de se déplacer à une vitesse de 10,5 fois la longueur de son corps par seconde, sur terre ou à l’envers ! Des scientifiques se sont associés à Rolls-Royce (oui, la Rolls-Royce) pour inspecter les turbines d’avion à la recherche de fissures à l’aide de ces micro-machines. Elles se glissent simplement dans des endroits difficiles d’accès, s’accrochent au métal à l’aide de charges électriques (imaginez des ballons collés à vos cheveux) et renvoient des images des dommages potentiels, ce qui permet d’économiser du temps, de l’argent et peut-être des vies.
En cas de catastrophe, ces insectes peuvent devenir les héros ultimes. Lors des attentats du 11 septembre, de grands robots terrestres ont parcouru les décombres mais se sont rapidement retrouvés coincés et ont coûté une fortune. Une horde de robots bon marché de la taille d’insectes pouvait se faufiler dans les débris, transmettre des données cruciales et rechercher des survivants. Chaque robot ne coûtant que quelques livres en matériaux, la perte de quelques-uns à cause de chutes de béton n’est pas un problème. Après tout, si vous avez un essaim, vous n’avez pas besoin que chacun d’entre eux rentre chez lui en un seul morceau.
Des espions dans le ciel.
Bien sûr, si l’on évoque le mot « essaim », les gens commencent à s’inquiéter des robots-insectes qui s’infiltrent dans les douches ou qui mettent des micros dans les salons. Et oui, un robot-abeille qui rôde près de vos fenêtres pourrait constituer un formidable outil d’espionnage. Mais n’ayez crainte, pour l’instant, ces micro-merveilles ne peuvent pas se déplacer librement par elles-mêmes. La plupart d’entre elles dépendent encore de sources d’énergie en laboratoire, de caméras externes et d’un ordinateur externe. Certes, certains laboratoires ont réussi à effectuer de brèves périodes de vol autonome, mais les missions d’infiltration à part entière relèvent toujours de la science-fiction… selon les experts… Les scientifiques à l’origine de ces projets insistent sur le fait qu’ils se concentrent davantage sur la « recherche fondamentale » que sur le fait de jouer les James Bond du XXIe siècle.
Voilà, ces acariens mécaniques regorgent de potentiel. Nous sauveront-ils du désastre ou en provoqueront-ils un ? Escaladeront-ils de grands immeubles en un seul bond ? Ou leurs cerveaux intelligents communiqueront-ils entre eux et se retourneront-ils contre nous ? Ces merveilles de la taille d’un insecte devraient faire la une des journaux pendant des années. Restez à l’écoute pour d’autres envolées fantaisistes – et surveillez le ciel ! Quelque chose de petit mais puissant pourrait bientôt bourdonner vers vous…