Le fleuve des richesses

Noureddine Benchekroun/ Bureau de Marrakech
On m’avait toujours rappeler et répéter,
que chaque occasion qui se présente est une opportunité.
Elles doit être saisie sans trop penser,
c’est la voie incontestable pour devenir riche et aisé.
Une fois arrivé, un nouveau fortuné cherche à se développer,
à nous de le soutenir et ne pas le stopper.
Sa vie luxueuse n’est pas de l’argent dilapidé,
c’est une richesse destinée à nous aider.
Ainsi, de nouveaux métiers et services apparaissent,
ça encourage la créativité et la lutte contre la paresse.
Et même si notre riche opte pour le choix de thésauriser,
ses dépôts nous profitent, une fois bien utilisés.
La richesse est tel un ruisseau qui émane du haut de la montagne,
pour creuser son lit, il s’associe à d’autres et forme une trame.
De ce fait, le fleuve se stabilise et prend place,
et la neige se liquéfie et n’est plus une glace.
Dans son parcours, il emballe roches et plantes,
et la nature n’est jamais avare pour plus d’offrandes.
Des kilomètres plus loin, ce fleuve rejoint l’océan,
bien garni de gravats et de confluents,
La métaphore du ruissellement défend les thèses d’inégalité,
l’accumulation des fortunes chez certains profite aux déshérités.
Les richesses du ruissellement coulent toujours vers le bas,
les pauvres en profitent et essayent de sortir de là.
Donc empêcher une personne de devenir riche est contre nature,
le socialisme aveugle soigne encore ses plaies et ses fractures.
Marrakech : 12/12/2023