Noureddine Benchekroun/Bureau de Marrakech
On est sensé laisser des traces,
avant qu’on quitte et qu’on se casse.
A défaut d’empreintes et de traces,
vite notre histoire s’efface.
Nombreux sont les sans traces,
des voyageurs inconnus qui passent.
L’ histoire ne valide que les traces,
et rejette le reste dans l’impasse.
Une sorte de labyrinthe privé de traces,
dans lequel on se perd et on s’entasse.
Les dinosaures ont marqué par leurs traces,
l’histoire de cette étrange race.
Même éteints, subsistent encore leurs traces,
une lignée réelle et non une farce.
Je me suis lancé à la quête d’autres traces,
au jardin des plantes d’en face.
Les arbres ont su garder toutes les traces,
de leurs ancêtres avant qu’ils s’effacent.
Impressionné par un fidèle à ses traces,
un conifère, chez qui tout se retrace.
Le » pin » mémorise toute trace,
source de la pérennité de sa classe.
Veuillez marquer par vos traces,
votre voyage dans ce train qui passe.
Sillonez les wagons et graver vos traces,
comme le « pin , chez qui, tout se retrace.
