Le Royaume-Uni est à court de gaz et, selon Centrica, la société qui fournit la majeure partie de l’approvisionnement en gaz du pays, il reste à peine une semaine de réserves.
Le froid récent n’a pas amélioré la situation, combiné à la faible vitesse du vent, qui a entraîné une baisse considérable de la production d’électricité éolienne. 75 % de l’énergie du Royaume-Uni dépend du gaz, que ce soit dans les foyers ou dans les centrales électriques au gaz.
Depuis le 9 janvier, les réserves de gaz sont inférieures de 26 % à celles de la même période en 2024. Cela signifie qu’à l’heure actuelle, le Royaume-Uni dispose d’environ une semaine avant que le gaz ne soit épuisé.
Le contraste est frappant avec le reste de l’Europe. En Espagne, les réserves de gaz sont actuellement presque à 80 pour cent remplies, et dans toute l’Europe, ce niveau est de 70 pour cent.
Néanmoins, le ministère britannique de la sécurité énergétique a déclaré qu’il n’avait aucune inquiétude concernant l’approvisionnement énergétique du pays et que celui-ci disposait de suffisamment de gaz et de réserves pour la production d’électricité.
Le gouvernement britannique ne craint pas une pénurie de gaz
La Grande-Bretagne s’approvisionne en gaz principalement par des gazoducs sous-marins traversant la mer du Nord, ainsi que par des méthaniers. En conservant des réserves de gaz, un pays peut éviter les fluctuations des prix du marché. Cependant, depuis que le pays a quitté l’UE, il n’est pas obligé de conserver un niveau minimum de gaz en stock, contrairement à ses voisins continentaux.
Le plus grand site de stockage de gaz du Royaume-Uni, appelé Rough et situé au large de la côte est de l’Angleterre, est capable de stocker la moitié des besoins du pays. Le précédent gouvernement britannique avait fermé le site de stockage en 2017, mais avait dû le rouvrir en 2022, mais cette fois sans le minimum légal imposé par l’UE. Actuellement, l’Espagne a un peu moins de 80 % de ses besoins, alors que la moyenne européenne est d’un peu plus de 70 %.
