La Finlande envisage de réduire les prestations sociales


Le gouvernement finlandais cherche à réduire considérablement les coûts et réexaminera les prestations sociales
Après avoir pris la décision l’année dernière de supprimer la pension de retraite d’État pour les personnes vivant hors de Finlande ainsi que de réduire la couverture médicale dans le pays et à l’étranger, le gouvernement de coalition de centre-droit envisage désormais un rapport sur les économies dans les prestations sociales.
Connu sous le nom de Toimeentulotuk, géré par Kela Fpa, cette forme d’avantage financier entre en vigueur lorsqu’une personne reçoit des fonds insuffisants provenant de sources normales pour couvrir les frais de subsistance quotidiens.
Bien qu’il soit censé s’agir d’une prestation d’urgence à court terme, on pense qu’un certain nombre de personnes profitent de cette aide sur une période à long terme et que ce sont ces personnes qui seraient ciblées.
Le rapport recommande que toute personne qui n’occupe pas un emploi à temps plein et ne le recherche pas activement devrait voir ses prestations réduites jusqu’à 50 % si elle ne s’inscrit pas pour un emploi lorsque les autorités le lui demandent.
En outre, les travailleurs à temps partiel, ceux qui dirigent des entreprises non rentables ou les étudiants n’ayant pas accès à une aide aux études seraient également tenus de s’inscrire comme demandeurs d’emploi à temps plein.
Actuellement, les bénéficiaires d’aides peuvent également recevoir jusqu’à 150 € par mois provenant d’autres sources sans que cela n’affecte leurs prestations, mais le groupe de travail propose de supprimer cette exonération.
On estime que si toutes les recommandations sont adoptées, le gouvernement finlandais pourrait réaliser des économies annuelles allant jusqu’à 70 millions d’euros.
Si la Finlande réduisait les prestations sociales de seulement 1 %, elle économiserait 12 millions d’euros
Pour ajouter aux inconvénients potentiels pour ceux qui reçoivent actuellement une forme quelconque de prestation sociale, le groupe de travail concerné estime qu’il n’y a aucune raison légale pour que le montant de base versé aux personnes dans le besoin ne puisse pas être réduit et que pour chaque réduction de 1 pour cent, il y aurait une économie supplémentaire de 12 millions d’euros.
Pour l’instant, il ne s’agit que d’une proposition, mais il est prévu que le concept pourrait être adopté plus tard cette année, avec une mise en œuvre probable en 2026 dans le cadre d’une série d’exercices d’économies de coûts.