Une synagogue comme celle de Rouen qui a été la cible d’attaques antisémites récemment.
Au moins dix bâtiments autour de Paris, dont des habitations et des commerces, ont été profanés par des graffitis que la police considère comme antisémites et liés aux attentats terroristes survenus dans la capitale française il y a dix ans.
Il y a dix ans, une attaque antisémite dans un supermarché casher à Paris avait fait quatre morts parmi les juifs et leur agresseur islamiste, dans ce qui fut la vague de violence antisémite la plus meurtrière de l’histoire de France.
Les graffitis antisémites récemment apparus à Paris sont situés dans les banlieues de Vincennes, Saint-Mandé et Fontenay-sous-Bois, proches du site du supermarché casher où l’attaque avait eu lieu dix ans plus tôt, en 2015.
Des graffitis sont également apparus récemment sur les murs d’une synagogue de Rouen. Cette même synagogue avait déjà été la cible d’un incendie criminel en mai dernier. Parmi les graffitis apparus sur ses murs ce lundi 6 janvier figuraient des croix gammées et des messages appelant à « gazer » les juifs.
Le président de l’Association religieuse israélite de Rouen a porté plainte contre les auteurs encore inconnus des graffitis, déclarant aux journalistes de CNN que ces attaques s’inscrivent dans le cadre de « la montée de l’antisémitisme en France ».
La France compte la plus grande population juive d’Europe, soit environ un demi-million de personnes. Les événements antisémites ont augmenté dans le pays, avec 1 676 cas signalés depuis 2023. Près de 60 % de ces événements étaient de nature violente et 13 % des cas se sont produits dans des écoles. Cette augmentation serait liée aux événements en Israël et à l’attaque du Hamas d’octobre.
