
Noureddine Benchekroun/ Bureau de Marrakech
Les déroutes des généraux d’alger n’ont pas de limites et chacune engendre
un tas d’erreurs juridiques, géopolitiques et même sécuritaires. Ce qui est encore pire, c’est que cette junte militaire au pouvoir n’a aucune vision sur les chemins à entreprendre ni sur les objectifs à atteindre.
## Des dirigeants hors-norme
Habituellement, la logique intrinsèque à toute nouvelle démarche telle qu’elle soit nécessite un début, une direction bien tracée et une fin. Cela est quasiment absent dans les esprits des dirigeants algériens qui à chaque lever du soleil tentent de réaliser un de leurs rêves obsolètes des années soixante dix du siècle passé.
Devant cet état des choses, toute analyse du discours politique algérien doit intégrer l’état psychique des généraux, une exception hors norme dans l’histoire de la politique mondiale.
En effet, comment un esprit normal peut-il accepter qu’un pays qui a dépensé plus de 500 milliards de dollars de 1975 à 2018
rien que pour soutenir un groupe de mercenaires sans aucune vision claire déclarée ni objectifs précis sinon une vieille cassette selon laquelle l’Algérie soutient les forces de libération à travers le monde au nom de l’autodétermination ?
## Un peu d’histoire récente
Pour mémoire, le Royaume du Maroc toujours déterminé à défendre son intégrité territoriale a affronté des mercenaires soutenus par presque la totalité des pays du bloc Est de l’époque, à leur tête Cuba comme pays d’encadrement, le régime de Kadhafi comme pourvoyeur de fonds servant à l’acquisition de l’armement soviétique, et bien sûr la junte militaire Algérienne qui abrite les séparatistes sur son sol.
## Commission de décolonisation.
Ces séparatistes ont tenté de profiter de la confusion du terme décolonisation.
En effet, le Royaume du Maroc était le premier à présenter cette requête devant la commission de décolonisation avant que les séparatistes ne s’y infiltrent et annoncent qu’ils sont les concernés par cette indépendance et que le Maroc n’est que le nouveau occupant ayant remplacé l’Espagne.
En d’autres termes, les séparatistes ont voulu transformer la question du Sahara en conflit juridique et profiter de la soi-disant “ Autodétermination “ pour gagner leur pari, sachant que le Maroc
a été le premier à réclamer la décolonisation de cette région, à l’instar de ses précédentes revendications ayant abouti à la libération de ses territoires.
## Maintenant on s’attaque au Rif
Après presque 50 ans de confrontations et de manœuvres Algeriennes échouées, voilà une nouvelle tentative de déstabiliser la région du Rif Marocain en nommant à la tête d’un pseudo- mouvement de libération un trafiquant de drogues, sachant pertinemment que les liens qui attachement tout rifain à sa patrie sont indéfectibles et ne s’étaient jamais apprêter à quiconque négociation.
En effet, les généraux d’alger restent loin de comprendre que la sécession est un processus cumulatif dans le temps et qu’elle est le résultat d’un militantisme ininterrompu transmis à travers plusieurs générations et d’une conviction unanime de toute une population à former une entité indépendante. Aucun de ces éléments n’a jamais été adopté par les Autochtones Rifains qui sont de vrais patriotes et renouvellent chaque année leur allégeance à “ Amir Al Mouminine” à l’instar de tous les Marocains.
Chose que les dirigeants algériens peinent à comprendre car ils gouvernent un pays (made in France ) de création toute récente (1962) et dont la moitié de ses territoires a été spoliée aux voisins avec des populations restées fidèles aux pays d’origine ( Sahara oriental en exemple) et qui n’ont de lien commun avec le régime Algérien que leurs pièces d’identités.
## L’intégrité territoriale:
Une conviction unanime
Donc toute tentative de semer les graines de division au sein de la société Marocaine sera vouée à l’échec, car chaque citoyen du Royaume Chérifien a la ferme conviction de la nécessité de réunification et de récupération des territoires encore occupés.
Une conviction transmise de père en fils et se manifeste progressivement sur le terrain par les revendications successives commençant par l’indépendance du pays en 1956, puis la récupération de Tarfaya en 1958, de Sidi Ifni en 1969 et du Sahara
( auparavant occidental) en 1975 et la marche continue.
Pour conclure, rappelons que même le grand leader et résistant rifain Abdelkrim Al-Khattabi qui a combattu férocement le colonialisme Espagnol et Français est resté fidèle à son appartenance au Royaume du Maroc.
Cette loyauté s’est manifestée à travers ses liens ininterrompus avec la résistance Marocaine depuis le Caire, sachant que la dite résistance a toujours coordonné avec le Sultan Mohamed V, d’ailleurs, c’était la cause de son exil à Madagascar en 1953.
Marrakech le 09/03/2024