
Noureddine Benchekroun/Bureau de Marrakech
Les mensonges du président algérien n’ont pas de limites, et ce qui est encore pire, c’est qu’il répète à la façon d’un » perroquet » le discours devenu obsolète de la junte militaire algérienne. Son allocution à l’Assemblée générale des Nations-Unies était une vraie mascarade. Évoquant les soi-disant méga projets algériens, l’homme a parlé de chiffres gigantesques irréalisables dans la réalité.
Il paraît qu’il est encore incapable de faire la différence entre les millions et les milliards.
Une vraie humiliation pour le peuple Algérien qui ne manque pas d’élites instruites et d’hommes d’État de haut niveau.
## Discours/ Incohérences et Incompréhensions.
Dans son discours le président « Tebboune » a utilisé tous les termes du droit international comme » ingrédients » rien que pour préparer l’unique recette de son pays, grâce à laquelle la diplomatie algérienne respire en l’occurrence l’affaire du Sahara Marocain.
Mais ce qui est inconcevable, c’est qu’après plusieurs dérapages d’incompréhensions concernant le fait d’attacher la quatrième commission de l’assemblée générale au conseil de sécurité, Monsieur le président refuse toujours de se corriger en raison de la la mission de cette commission à savoir la décolonisation. Mais » Tebboune oublie que l’affaire du Sahara Marocain y figure parmi 16 autres dossiers dont une dizaine concerne des territoires encore gouvernés par la Grande Bretagne, jamais soutenues ni même évoquées par aucun pays membre des Nations-Unies.
## Précision sur la quatrième commission.
En parlant de la quatrième commission de l’assemblée générale, il convient également de rappeler que même la question palestinienne avec toute sa grandeur ne figure pas sur cette liste.
En effet, ce problème a toujours été considéré comme une affaire de sécurité et de paix et non de décolonisation, et le grand soutien qu’elle a connu à l’international n’est qu’humanitaire envers un peuple dont les terres ont été usurpées par des colons juifs amenés massivement du monde entier, surtout des pays alliés après la seconde guerre mondiale.
## Affaire du Sahara Marocain.
Après cette mise au point et ce rappel jugés nécessaires, on est en mesure de dire que la colonisation du Sahara marocain a pris fin depuis que l’Espagne a quitté la région en 1975 et l’a cédée à son propriétaire historique, le Royaume du Maroc, qui n’avait jamais cessé de la revendiquer depuis l’aube de l’indépendance.
Il convient également de noter que c’est le Maroc qui a fait la demande pour inclure la question au sein de cette quatrième commission et non le Polisario. Ce dernier, poussé par l’Algérie et la Lybie a opté pour le séparatisme et a commencé la guerre.
Ainsi le dossier s’est transformé en affaire de sécurité et de paix, avec un volet humanitaire en l’occurrence les séquestrés de Tindouf.
## le jeu Français
Toute cette mise en scène a été bien montée depuis la pseudo-indépendance de l’Algérie, considérée toujours comme un territoire français doté d’autonomie.
En effet, la France via son plan dans la région Nord-Africaine a toujours eu la » télécommande » pour diriger l’Algérie en y plaçant des marionnettes fidèles à sa politique. Et bien sûr la devise » diviser pour régner » a bien marché, et les descendants de » Mantesqui et de Rosseaux » qui se disent maîtres de la démocratie, de la liberté et des droits de l’homme dans le monde, ont mobilisé et mobilisent encore toute leur force pour pérenniser le problème du Sahara Marocain, source de gros contrats gaziers et de milliards de dollars dilapidés dans l’achat d’armes pour maintenir l’état de tension dans la région.
Et pour l’histoire, dès l’indépendance du Maroc, Feu Mohamed V, dans son discours à l’assemblée générale , avait soutenu le combat du peuple Algérien pour son indépendance. En 1958, le Maroc a refusé catégoriquement la proposition française concernant la délimitation des frontières considérant que l’affaire sera résolue avec nos frères Algériens une fois indépendants. Malheureusement, tout a basculé dans le mauvais sens après la soi-disant indépendance de l’Algérie.
C’est pour cette raison que le Royaume Chérifien s’est toujours attaché à son intégrité territoriale, refusant les frontières héritées de la colonisation. D’ailleurs le Maroc va revendiquer ses territoires du » Sahara Est » au temps opportun.
## Conclusion
Pour terminer, disons que l’institution législative des Nations- Unies à savoir l’Assemblée générale, qui, à travers sa quatrième commission de décolonisation inscrit à son actif toute affaire de ce genre.
En effet, et pour statuer, il prend en considération ce » cumul » qui au fur et à mesure devient » sources de lois ».
En évoquant pour la énième fois, l’affaire du Sahara Marocain sans parler des autres affaires inscrites dans cette commission, en refusant d’être partie prenante et de siéger aux tables rondes, l’Algérie à travers son président a encore entacher sa crédibilité face à l’ensemble des pays de la planète.
Marrakech le 23/09/2023