Noureddine Benchekroun/Bureau de Marrakech
La dernière réunion tenue en Algérie de l’organisation » NARC » destinée à promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité dans la région Nord-Africaine a connu en plus du pays hôte, la participation de la Libye, de l’Égypte et du Polisario. Avec un point marquant, l’absence de la Mauritanie et de la Tunisie.
En effet, cette organisation a été fondée par
» Kaddafi » en 2007, soit- disant conformément à l’article 13 du protocole régissant le volet sécuritaire à l’Union Africaine.
Un grand amalgame, la preuve c’est que le conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine ne dispose d’aucun document faisant référence à cette organisation.
Le conseil de cette dernière se réunit pour la 11ème fois sans décisions effectives.
Elle a même été utilisée par certains opposants de » Hafter » pour amener les pays de la région à soutenir leurs thèses concernant la question libyenne.
Et même si la représentation libyenne s’est limitée à une faction de l’armée et l’égyptienne restreinte à un représentant du chef de l’état-major, la question restée en suspens, est comment les militaires d’Alger ont pu convaincre ces deux pays à assister aux travaux de ce conseil en l’absence de la Tunisie et de la Mauritanie ?
Outre, comment un pays comme l’Égypte qui a toujours eu une position en faveur du Royaume du Maroc pour l’affaire du Sahara a accepté cette invitation aux côtés du représentant du Polisario, sachant que ce dernier a entamé son discours comme à l’accoutumée par des propos hostiles au Maroc ?
Pour l’instant la diplomatie Marocaine, qui a toujours opté pour la » sagesse » n’a pas encore réagi. La solide et fraternelle relation Maroco-Égyptienne est loin d’être affectée par une simple attaque du » virus » Algérien.
Revenons maintenant à l’analyse du discours du perroquet Algérien ( représentant du Polisario) qui a souligné que:
« Selon la vision des dirigeants de nos pays, et afin d’atteindre la pleine activation de la capacité de la région de l’Afrique du Nord, ce que nous cherchons tous à réaliser. »
Autrement dit, cette pseudo-organisation est déjà au pied du gouffre, d’ailleurs elle était paralysé depuis sa création. Mais, il y’a tendance à l’utiliser comme substratum pour une » probable » organisation alternative à
» l’Union du Maghreb-Arabe » dont la ligne de conduite diverge avec les manœuvres des militaires d’Alger. Cette probable organisation ressemblerait les pays du Maghreb à l’exception du Maroc, en plus de l’Égypte et du Polisario.
Ceci dit, en plus, il paraît que le régime Algérien, épuisé par le fardeau du Polisario, a déjà commencé à préparer le futur Etat Sahraoui sur le désert » Lahmada » et manœuvre pour le faire accepter régionalement avant de passer à l’international. Dans ce cas de figure, le Maroc qui considère le Polisario comme entité terroriste serait en droit de se défendre jusqu’à cette région.
Et en rappel également, que le problème artificiel du Sahara Marocain a été créé volontairement par les militaires d’Alger pour » faire oublier » aux Marocains leur revendication territoriale sur le Sahara Oriental, une région découpée du Royaume Chérifien par le colonialisme et annexée à l’Algérie Française.
D’ailleurs, l’histoire récente atteste le bien-fondé de cette appartenance.
Aujourd’hui, l’opinion collective Marocaine, à travers les réseaux sociaux commence déjà à revendiquer ( officieusement) ces territoires en attendant la démarche officielle de la diplomatie Marocaine pour présenter le dossier devant la 4éme commission de décolonisation des Nations Unies.
Donc plus de 47 ans de soutien à la pseudo république Sahraoui et des dépenses estimées à 500 milliards de dollars
( jusqu’au 2018) n’ont pas donné les résultats escomptés, et les militaires d’Alger, isolés
à l’international sont en train d’alimenter l’esprit de division dans leur propre pays, les » Kabyles » ont bien progressé dans ce sens.
Marrakech le 08/05/2023
