Noureddine Benchekroun/ Bureau de Marrakech
La question de l’expulsion du Polisario de l’Union Africaine ( U.A) prend le dessus de l’actualité ces derniers jours.
En effet, déjà au début des années 80, le
» pseudo- État Sahraoui » a été accepté par
» l’Organisation de l’Union Africaine » prédécesseure de l’actuelle » Union Africaine » ( U.A), en violation du droit international.
Avant d’aborder le sujet sur les fondements juridiques qui vont obliger (U.A) à procéder à l’expulsion de cet Etat fantoche, rappelons d’abord, que pour défendre son intégrité territoriale, le Maroc s’est toujours appuyé sur trois piliers:
Le premier est historique représenté par ces liens sociaux et culturels qui ont toujours lié les tribus du Sahara au Royaume Chérifien.
Le second est cette persévérance diplomatique non-stop basée sur le respect des règles du droit international et la charte des Nations Unies.
Le dernier pilier consiste en la présence sur le terrain et le contrôle du territoire et des frontières par les Forces Armées Royales.
Ce fait accompli très bien tissé par les réalités historiques et par la détermination de tout un peuple de défendre son intégrité territoriale à chamboulé les cartes des séparatistes et de leurs protecteurs.
En Effet, et dès le début des Années quatre-vingt du siècle passé, la coalition Algéro-Lybienne formée spécialement pour contrer les intérêts du Royaume du Maroc, a gaspillé des milliards de dollars pour corrompre une grande majorité des présidents Africains dont les pays manquaient de tout.
Sous la pression de ces derniers à l’OUA, les séparatistes du Polisario ont siégé à cette organisation depuis ce temps, et aujourd’hui,leur expulsion n’est que la suite logique de cette intégration illégale qui a souillé la crédibilité de l’U.A.
Pour éliminer ce virus du corps africain, le Maroc à travers les » cumulards juridiques » endossés à son actif prend suffisamment de temps et c’est ce qui dérange nos voisins Algériens.
Parallèlement et dès son retour à l’U.A en 2017, le Royaume Chérifien est entrain de construire sa politique à l’égard de l’Afrique sur la base de deux perspectives complémentaires :
# Une perspective économique humaine qui s’appuie sur l’investissement et le renforcement des échanges commerciaux sur la base du principe gagnant-gagnant.
# L’autre perspective consiste dans la réforme juridique des instances de l’ U.A. Cette dernière est d’autant plus urgente pour sauver cette coalition continentale de cette anarchie devenue intrinsèque à son existence.
D’ailleurs, dès son retrait de l’O.U.A en 1984, le Maroc a rappelé cette organisation de sa violation de la charte des Nations-Unies, qui exige de tout membre d’une organisation régionale ou continentale qu’il soit préalablement membre aux Nations-Unies.
Sachant que les membres de cette dernière remplissent déjà la condition d’être des Etats.
Et un Etat est la plus haute autorité en droit international dont l’existence est déterminée par le territoire,la population et une autorité qui exerce le pouvoir.
Ainsi, aucun élément précédemment cité n’est existant chez la » pseudo république sahraouie » logée par l’Algérie dans des camps d’incarcération et dont les vrais Sahraouis ne dépassent guère le 1/10 ème de l’ensemble de la population de ces camps.
Pour le principe de décolonisation auquel les mercenaires s’attachent, il demeure en faveur du Maroc, car ce pays a procédé à la libération de ses territoires progressivement et ce depuis le retour du « Sultan Mohammed V » ( Rahimahou ALLAH) de son exil.
Un mouvement ininterrompu jusqu’à l’avènement de la marche verte pour la récupération de nos territoires du Sahara.
Donc, parler de territoires hérités de la colonisation est une aberration,car l’Empire Chérifien a existé depuis plus de 13 siècles avec des frontières bien tracées avant l’arrivée des colons.
Pour terminer, disons que les Africains commencent déjà à rédiger le » rapport d’expulsion » du Polisario de l’U.A…..le dernier sommet Africain à Addis-Abeba » est porteur de plus d’un message……
Marrakech le 25/02/2023
