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Le Maroc face au nouvel ordre international

Noureddine Benchekroun/Bureau de Marrakech

Dès la chute de l’Union soviétique, un projet Américain d’hégémonie a été mis en place.
Ce projet visait l’instauration et l’adoption de l’unipolarité dans le monde.
Mais cette unipolarité s’est trouvée affaiblie depuis la fin de la première décennie de ce millénaire (conséquences des événements du 11 septembre).
En effet, toutes les analyses et les écrits géopolitiques concernant ce sujet convergent vers la thèse d’un nouvel ordre mondial formé de puissances émergentes régionales.

Commençons par le vieux continent, les Européens qui ont toujours cru à la solidité de leur coalition ( l’Union Européenne), à leur puissance militaire et économique et à leur faculté pour diriger le monde, surtout leurs anciennes colonies, ces Européens, vivent aujourd’hui une crise sans précédent.
En effet, et avant de cicatriser la grande
 » blessure » engendrée par la crise économique de 2008, la pandémie Covid 19 a dramatisé cette situation ce qui a engendré une crise sociale non vécue depuis 1929.
Outre, la guerre en Ukraine pèse beaucoup sur l’économie Européenne, avec une facture énergétique assez lourde qui impacte négativement sur le pouvoir d’achat et crée plus de tensions sociales.
Ajouté à cela, les retombées néfastes engendrées par le  » BREXIT  » inattendu de la Grande Bretagne, puissance mondiale et socle de cet édifice Européen.

Ces nouvelles donnes sur l’échiquier international auront des effets sur la future constitution de l’Union Européenne.
La Turquie et même la Russie ne peuvent pas rester hors cette sphère ( géographie oblige).
En plus, la France, pays fondateur et défenseur de cette Europe unie, n’est plus la France d’antan.
Son échec au Sahel et Sahara a entaché sa crédibilité en Afrique francophone et même auprès de ses alliés en Europe.

Parallèlement à ces volcans déstabilisateurs de l’Europe, de nouvelles puissances régionales émergentes commencent à s’imposer sur l’échiquier mondial, tel le Maroc et certains États Arabes du Golfe.
Consciente de cette nouvelle situation, la Grande Bretagne et dès sa sortie de l’Europe s’est précipitée pour conclure un partenariat économique avec le Maroc incluant ses territoires du Sud avec ratification du Tribunal administratif Britannique.
Un partenariat certes concerté avec les États-unis d’Amérique, et ce dans le cadre d’élaborer une politique géostratégique commune vis à vis de l’Atlantique.
Le Maroc, de par sa position géographique, de sa stabilité politique, et de sa grande maîtrise de la lutte contre l’immigration clandestine et le terrorisme, est en mesure d’être le fer de lance de cette nouvelle coalition. D’où nécessité de
« nettoyer » ses institutions démocratiques de toutes les  » impuretés » qui pourraient entacher cette nouvelle position à l’international.

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