Noureddine Benchekroun
Nul ne peut nier que le rapprochement Franco-Algérien a pour but l’encerclement et l’affaiblissement du Royaume Chérifien surtout après les grandes percées du Maroc en Afrique ( Ouest/Centre) . Une percée qui a été couronnée par des succès économiques impressionnants après avoir drainer les capitaux du Golfe dans de nombreux projets Marocains dans ces régions.
Cela a permis à Rabat de renforcer sa crédibilité en Afrique, tant sur le plan économique, politique et même religieux .
Rabat a également apporté au marché Africain son expérience, ses connaissances et son modèle économique qui s’adapte bien au contexte africain et va au-delà de la philosophie du profit exorbitant adoptée par la France, à l’investissement productif sous le slogan de la règle gagnant-gagnant.
Une telle démarche a permis au Royaume de gagner plusieurs partenaires de cette région qui ont préféré le modèle Marocain basé sur le partage et l’équité. L’ancien colonisateur s’est trouvé au pieds du gouffre avec une crédibilité vouée à néant.
Bien sûr, ce dernier va pas rester les mains croisées, et pour contrecarrer ce succès grandissant, il s’est allié à l’Algérie, connue pour son hostilité historique au Maroc et ce, depuis la Guerre des Sables en 1963, une hostilité qui a atteint son seuil après les récentes réussites du Royaume concernant son intégrité territoriale, notamment la reconnaissance Américaine de la Marocanité du Sahara.
Cet axe d’Alger a été méticuleusement choisi par la France, car le voisin de l’Est n’a aucune vision stratégique et reste prêt à tout pour affaiblir le Maroc. Un axe qui pourra être élargi, d’ailleurs, les récents événements et le changement de la position Tunisienne concernant l’affaire du Sahara Marocain a été bien préparée.
Coté Mauritanien, cette alliance, tente inlassablement de » démarcher » ce pays et ce, par des promesses d’investissement dans la zone franche de « Nouadhibou ».
La diplomatie Marocaine, comme à l’accoutumée, toujours active, vivante et anticipative a dévoilé le » sous-table » de cet accord entre deux anciens ennemis devenus Amis du jour au lendemain, rien que pour stopper la progression Marocaine.
Les résultats de cette démarche n’ont pas tardé et déjà une recommandation d’un groupe de sénateurs Américains a exhorté l’administration
» Biden » à agir en toute urgence pour imposer des sanctions au régime Algérien ( allié de L’Iran), un régime qui tente à déstabiliser la région par son soutien aux groupes terroristes et par l’accueil sur son sol d’un » pseudo-état » depuis plus de 47 ans.
